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La faillite se fait déjà sentir pour les opérateurs de casinos terrestres

Posté par Jimmy le 2020-04-09

Les casinos de Las Vegas sont fermés pendant 30 jours afin de lutter contre la propagation du coronavirus. La décision a été prise par le gouverneur du Nevada et elle est effective depuis le 17 mars. Cette fermeture risque de coûter cher aux opérateurs. Chaque jour, ils perdent des millions de dollars. Les sociétés les plus modestes craignent déjà la faillite. 

Jusqu’à 14,4 millions de dollars de pertes quotidiennes

La crise sanitaire actuelle paralyse l’intégralité de l’économie mondiale. Les États-Unis n’échappent pas à la catastrophe. Les États ont nombreux à avoir décrété un confinement total de la population pour freiner la propagation du virus. Malheureusement, les répercussions économiques ne sont pas semblables. Pour des zones hautement touristiques comme le Nevada et la Floride, la fermeture des commerces non-essentiels risque de coûter des millions de dollars. À Las Vegas, les casinos sont les plus touchés par la crise. Le Penn National Gaming, par exemple, affiche des pertes quotidiennes de 6,4 millions tandis que le Golden Entertainment voit son budget diminuer de 3,2 millions par jour. Le plus gros perdant est cependant le MGM Resorts. D’après les analystes, ses pertes se chiffrent à 14,4 millions de dollars par jour. À ce rythme, les casinos de Las Vegas devront se mettre en faillite pour protéger leurs biens. Toujours d’après les experts, la majorité des casinotiers ne tiendront pas 9 mois avant d’avoir vidé l’intégralité de leur caisse. 

Une catastrophe socio-économique

La crise du coronavirus touche également le plan social. Comme les casinos sont fermés, ils ont été obligés de mettre leur personnel au chômage. Une partie d’entre eux a toutefois tenu à rassurer ses salariés. Ils se sont engagés à leur verser leur salaire malgré la fermeture. Le groupe Wynn Resorts fait partie de cette minorité. Les autres opérateurs quant à eux ont décidé de procéder à des licenciements massifs pour conserver leur capital. Les répercussions de cette crise risquent donc d’être catastrophiques. Elles pourraient créer un boom du chômage, dont les effets se ressentiront sur plusieurs années. À noter toutefois que le Congrès américain a décidé d’agir en votant une aide exceptionnelle. Celle-ci est estimée à 2 000 milliards de dollars et elle vise à soutenir l’économie pendant la crise sanitaire.